Nombre d’entreprises ne tentent rien (ou font semblant) en matière de développement durable, ne trouvant pas d’intérêt à perdre du temps, de l’argent et de l’énergie à entreprendre en ce sens.
On ne peut leur reprocher que leur immobilisme, qui noyé au milieu d’innombrables cas similaires passe inaperçu. Pour beaucoup c’est un état de fait : pourquoi changer alors qu’une majorité ne fait rien ?
De la peur du changement au changement
Quand une entreprise décide d’agir et de changer l’ordre établit, elle doit lutter pour mettre en place son projet sans garanties sur l’impact auprès de ses clients.
Agir c’est s’exposer : au ridicule, aux critiques et aux regards inquisiteurs. Il faut donc du courage, de l’abnégation et un grain de folie pour bousculer l’ordre des choses… mais quand on y est, mieux vaut ne pas faire marche arrière.
La vidéo plus bas (commentée par Derek Sivers) reflète bien l’état d’esprit dans lequel nous étions lorsque nous avons lancé l’impression 100% compensée carbone pour toute notre production : seuls, en train de nous agiter face à une foule pantoise (certains confrères) qui se demande encore à ce jour ce que nous sommes en train de faire.
Les yeux écarquillés, on nous prend pour des fous ou pour des imbéciles… mais qu’en sera t-il demain quand un de nos confrère nous emboitera le pas ?
Un leader, un suiveur, une foule : « The best way to make a movement, if you really care, is to courageously follow and show others how to follow. »
(Illustration : La ciudad visible / Flickr)
L’illustration en vidéo est tout simplement hallucinante et excellente !!