Nouveau cas détecté en France dans le 74 : le porc mis en cause

A chacun sa crise : Pendant que nos politiques perdent des points de confiance dans les sondages, la côte cote du porc baisse.

Non content d’avoir engendré la grippe porcine (H1N1)… le porc a encore sévit, un nouveau cas vient d’être détecté en France du côté de Beaumont en Haute-Savoie (74).

Comme chaque jour à l’imprimerie Villière et sur les coups de 10h, je m’accorde une pause. Pendant que le café coule dans ma tasse, je jette un œil par la fenêtre quand au loin, des personnes en gilets jaunes attirent mon attention.

Que font ces gens au bord de la route?

Ma curiosité n’ayant pas de limite, je me rends à la rencontre de cette équipe armée de pinces et de sacs poubelle.

Moi : – Bonjour, qu’est-ce que vous faites?
L’employé : – On nettoie les faussés et le bord des routes.

Moi : – Et vous ramassez beaucoup de déchets?
L’employé : – Vous n’avez pas idées, des pleins sacs… les gens sont vraiment des porcs!

Moi : – Et qu’est-ce que vous ramassez le plus?
L’employé : – On retrouve énormément de paquets de cigarettes, de bouteilles, de mégots… mais jamais de portefeuilles pleins d’euros, ça au moins ils ne les jettent pas par la fenêtre!

Moi : – J’imagine que votre métier est quand même dangereux.
L’employé : – Oui forcément, il faut faire attention à ne pas se faire happer par un véhicule.

Notre conversation s’arrête là car il est temps pour chacun de retourner à son affaire. Après avoir remercié ce monsieur pour cette brève conversation, j’ai rejoint mon bureau.

C’est en entendant les cliquetis des pinces qui s’activaient déjà de nouveau que j’ai ressenti un instant tout le dégoût de cette personne face à l’incivisme des gens.

« Les gens sont vraiment des porcs! » disait-il avec cette intonation dans la voix pleine d’impuissance et d’incompréhension.

Le ramassage des déchets jetés sur le bord des route est organisé par le Conseil Général conjointement avec la DDE.
Et contrairement à ce que certaines mauvaises langues font croire, il n’y en avait pas un qui travaillait et trois qui regardaient : ils travaillaient tous et la tâche semblait sans fin.

Faut y arrêter ! non ?