La ville de Naples en Italie connait depuis plusieurs mois des problèmes dans le traitement de ses ordures pour des raisons que nous ne pouvons citer (omerta oblige), certains journaux lui ont même attribué le surnom de « capitale des déchets« .
L’insalubrité publique est souvent liée aux grèves opérées par le personnel des sociétés d’ébouages et d’usines d’incinération. La ville de Marseille en a fait la douloureuse expérience en juin 2003, pendant 11 jours des milliers de tonnes de déchets ont été déversés le long des trottoirs par les habitants.
Certains d’entre-eux en ont alors profité pour déposer leurs encombrants en pleine rue, le maire de la cité phocéenne avait même du faire appel à des tracto-pelles pour faire dégager certains axes.
L’incivilité n’ayant pas de frontière, un cas « similaire » et beaucoup moins médiatisé qui dure depuis des années a été révélé par le journal Algérois El Watan.
A Guelma, les autorités ont jeté l’éponge face au comportement des « citoyens » qui ont même profané un cimetière, allant jusqu’à déverser des ordures sur les tombes. Animaux errants, rats énormes et nuées d’insectes sont le lot quotidien des habitants (survivants?) des différentes cités de la ville.
Au delà d’un aspect visuel dérangeant et de son côté nauséabond, le non-traitement des déchets fait courir des risques importants d’épidémies et de maladies sur les populations. Les conséquences sur l’environnement sont également désastreuses, la macération des déchets produit un jus toxique chargé de polluants organiques appelé lixiviat qui s’infiltre dans les sols et pollue les nappes phréatiques.