Le périple écolo des 3 amis de Tour d’Horizon se termine demain soir à Annecy : il faut être un maximum à l’arrivée sur le Pâquier (champ de Mars) aux alentours de 19-20h pour accueillir Hans, Maxime et Adrien !
Avec près de 1000 km de course, c’est d’Albertville qu’ils s’élanceront le matin pour terminer l’aventure dans la ville candidate aux J-O de 2018. Attention, un repas Canadien est prévu alors : pensez à prendre votre pique-nique pour diner face au lac tous ensemble !
Reprenons le fil de la course
A cause de mes petites vacances (cause mariage), je n’ai pas pu vous faire partager l’aventure Tour d’Horizon. Voici donc le récit de la troisième semaine…
Étape 15 : Soulac sur Mer / Carcans
Des moustiques bien propres : entre anecdotes et course, l’équipe avance le long de la cote Atlantique.
- Le train corail entre saintes et Royan est bondé (une colonie de vacance de 130 jeunes et 3 wagons).
- Après avoir finalement rejoint Royan en train la veille et avoir dormi “à la va-vite” de l’autre côté de la Garonne, à quelques encablures de Soulac sur Mer, on dort donc à la belle avec les moustique.
- Pelo, lui, ne ferme pas l’œil parce qu’il se fait trop piquer et décide de s’asperger d’antimoustique. Manque de bol, il utilise l’antiseptique à la place… les moustique sont maintenant désinfectés. Nous sommes repartis en direction de Carcans Plages pour l’une si ce n’est la plus longue étape de ce tour (près de 70 km).
- Après des débuts aisés sur la piste cyclable située dans la foret qui longe la cote, par une relative fraicheur matinale, nous avons eu plus de difficulté à avancer au fur et à mesure que le temps passe du fait de la chaleur et de l’exposition répétée au soleil. En effet, dès la fin de la matinée et ce jusqu’à 18h30, nous avons pas mal souffert de la chaleur jusqu’à rendre Max très nerveux.
- Heureusement, le paysage de la cote girondine valait le détour, les petites villes balnéaires (dont Hourtins) également.
- Nous sommes finalement arrivés vers 21h20 au camping municipal de Carcans après une journée vraiment épique puisque les 15 derniers km que nous avons effectués sur une soit disant piste cyclable ressemblaient plus à du “vtt-carriole” qu’à du run-bike.
- Mention spéciale pour Adrien qui était en très grande forme ce jour la, se servant de l’adrénaline créée par l’envie de rallier Carcan coute que coute pour se baigner et qui a parfois imprimé un rythme d’enfer malgré la mauvaise qualité des chemins sablonneux.
- Nous avons donc profiter de l’océan à 18° pour nous rafraichir, relaxer nos muscles et admirer les gros rouleaux qui s’abattaient sur la plage.
Étape 16 : Carcans / Audenge
Vade retro mosquitos : encore une nuit à lutter contre l’envahisseur estival.
- Étape de transition sur la cote Atlantique, on arrive au bassin d’Arcachon.
- On décide prendre d’avantage les axes routiers pour éviter de nous retrouver comme la veille sur des pistes cyclables qui n’en sont pas.
- A midi, on s’arrête au bord du lac de Lacanau sur une petite plage très sympa.
- L’eau est nettement plus chaude que l’océan et la plage idéale pour la sieste.
- Il fait moins chaud, courir est plus agréable.
- Le soir, on s’installe dans le camping municipal d’Audenge dont l’accueil est fermé quand nous arrivons.
- La nuit est rythmée par le son des moustiques.
- On dort à peine 3 heures, criblés de piqures.
- Heureusement, on trouve le moyen de régler la nuit à moindre frais : 30 euros pour une courte nuit et une bataille acharnée, ça fait bien trop cher !
Étape 17 : Audenge / Dune du Pyla
Bande de resquilleurs ! : qu’est-ce qu’ils ne feraient pas pour la bonne cause. Les 3 amis font preuve de toutes les ruses pour la ferme de Chosal.
- Bien décidés à arriver à la dune du Pyla avant midi, on se met en marche pour parcourir les 30 km qui nous séparent alors de ce lieu.
- Mais tout ne se passe pas comme prévu et après 15 km, alors que Pélo suit la piste cyclable (pour une fois), Max et Hans décident de couper par la route principale, à priori le chemin le plus court.
- Croyant que les deux routes allaient se rejoindre rapidement, nous prenons le risque de continuer ainsi, mais tous les chemins ne mènent pas à Rome.
- C’est ainsi que nous avons fait trois fois le tour de la ville de Teich chacun de son coté pour se retrouver au bout d’une heure, épuisés et un peu découragés à la vue de l’heure avancée.
- On prends alors la décision de faire du stop jusqu’à la dune pour rattraper notre retard.
- Au final, cela nous aura pris 2h30 pour être pris 4 fois pour… 11 km : Record à battre!
- La dune est impressionnante surtout quand il faut la remonter depuis l’océan où on se baigne dans une eau toujours plus rafraichissante.
- Pas au bout de nos surprises : sur la route bordant la dune, on passe par hasard devant le camping des Flots Bleus avec notamment la célèbre “planque à Patrick”. Nous sommes requinqués par cette découverte inattendue, ou peut-être que c’est la potion magique Monster qui fait son effet. – à noter que cette boisson n’est pas un produit dopant. Elle a été achetée par mégarde et testée par curiosité sans réel espoir. En fait c’est surtout le sac à dos qui a pu en profiter puisque la canette a explosé sous la chaleur alors que nous nous trouvions dans la voiture de l’un de nos généreux “autopreneur”. Nous lui avons refait son coffre et donné une nouvelle odeur a son habitacle. Nous sommes d’accord, il y a mieux comme moyen de remerciement.
- Les tarifs saisonniers ne nous convenant toujours pas pour le temps que l’on passe dans le camping et les ressources que nous utilisons.
- Pélo se fait passer pour un habitant du coin qui nous rejoint une fois installés sur notre emplacement.
Étape 18 : Dune du Pyla / St-Julien-en-Born
E Viva España : forcément… ils se rapprochent de la frontière alors c’est normal que l’Espagne gagne !
- Fort d’une nuit pour une fois réparatrice, on se met en route pour Contis les Bains.
- Mais très vite, un problème se pose : la voie littorale que nous souhaitons emprunter est réservée à l’armée.
- Nous sommes donc contraints de passer par le bourg Biscarosse, ce qui rallonge l’étape d’environ 20 km.
- De plus, ce soir, c’est la finale de la Coupe du Monde et nous ne voulons surtout pas rater ne serait-ce qu’une minute.
- C’est pourquoi nous avalons les 15 derniers km en un peu plus d’une heure 20, à un rythme assez soutenu pour arriver aux alentours de 20h à St-Julien-en-Born (et non en-Genevois).
- Nous visionnons le match dans un bar, comblé pour l’occasion, une formule foot sur notre table.
- L’ambiance est bon enfant. Quelques hollandais sont la qui assistent très déçus à la défaite des leurs.
- Mais nul doute que les vacances passées dans cette belle région finiront par les consoler.
Étape 19 : St-Julien-en-Born / Hossegor-Lac
Tour d’Horizon 1 – Carriole 0 : ils lui en font voir de toutes les couleurs… la pauvre !
- Après une nuit a la belle étoile quelque peu interrompue par un orage (on se met a l’abri sous un hangar a caravanes), on part en direction d’Hossegor et ses fameux spots de surf.
- La matinée se déroule sans trop d’encombres.
- Seul Pélo, qui n’a pas beaucoup dormi la veille, tire un peu la langue.
- Il est vrai également que ce Tour d’Horizon commence à être dur physiquement et une certaine lassitude commence a s’installer.
- Nous nous arrêtons devant l’entrée d’un village vacances pour nous restaurer et nous reposer.
- Nous reprenons le chemin de la cote vers 16h15 en espérant arriver a Hossegor en début de soirée.
- Tout se passe comme prévu, les km défilent jusqu’à 10 km avant l’arrivée du jour et 50 avant Saint-Jean de Luz.
- La carriole penchent de nouveau anormalement.
- Cette fois, l’anxiété est de mise car on ne voit pas de solution viable pour faire face à cette situation.
- Ça y’est, la remorque touche le sol, on est oblige de s’arrêter. On tente alors de mettre au point un ultime système D en accrochant la remorque au porte-bagage.
- La combine dure…10 m est c’est alors que ce que nous redoutions le plus se produit. Le bras de la remorque en alliage lâche, scindé en deux.
- La situation se complique sérieusement. Pélo et Max, chargés comme des mules, se mettent en quette d’une voiture susceptible de les emmener à Hossegor tandis qu’Hans termine l’étape en vélo avec le reste du matériel.
- Finalement, les deux premiers se feront prendre au bout de 10 minutes seulement.
- Avec autant d’affaires, l’exploit n’est pas mince d’autant plus que la route était loin d’être surchargée.
- On se retrouve dans un camping près d’Hossegor-Lac où nous espérons pouvoir faire réparer la remorque.
- Avant de se coucher, Max et Pélo boivent une bière au bar du camping. C’est la qu’il rencontre l’agent d’entretien qui leur assure qu’il regardera ce qu’il pourra faire le lendemain.
- Le problème, c’est que la personne en question est plutôt du genre “lève-tard”. Néanmoins, l’espoir est permis de pouvoir réparer la carriole et atteindre St-Jean de Luz en fin de journée lors de la 20eme et avant dernière étape.
Bravo, cela fait deux jours que je suis vos peripeties grace a Caro. C’est tres drole a lire mais je suppose que pour vous trois c’est parfois un peu dur en tout cas je vous tire ma révérence à tous. Courage le but n’est pas loin a bientot.
toujours aussi bien! En fait on suit ça un peu comme une série (américaine) doonc si vous voulez vous pouvez continuer…Non on est quand même pressé d’avoir plus de détails de votre propre bouche!
A demain pour votre ernière étape!!!