Quel est l’impact de notre environnement sur le taux de criminalité ? Des chercheurs de l’université de Philadelphie ont tenté de répondre à cette question en se penchant sur un programme lancé dans leur ville en 1999 par la Société d’horticulture de Pennsylvanie.
De belles pelouses pour moins de délinquance
Depuis dix ans, les horticulteurs du groupement ont investis quelques 4436 parcelles en friches pour y semer de la pelouse, y planter des arbres, et entourer ces terrains de clôtures basses : Philadelphie a ainsi gagné 72,5 hectares d’espaces verts.
L’étude publiée récemment par l’American Journal of Epidemiology, et menée par l’équipe de Charles C. Branas (professeur d’épidémiologie), a permis d’examiner l’impact de cette réhabilitation sur le voisinage, en comparant les effets obtenus par rapport à ceux enregistrés autour de terrains vagues.
Réhabiliter un quartier : des efforts qui paient
La conclusion est sans appel : la délinquance de toute nature confondue (vandalisme, agression, attaque avec arme…) est moins fertile dans les quartiers reverdis.
Si la théorie de la « vitre cassée » semblait plausible (une vitre cassée non-réparée encourage d’autres vitres cassées), elle est à présent scientifiquement confirmée. La présence de terrains entretenus dans un quartier aurait donc un rôle dissuasif sur la criminalité, signifiant que dans le voisinage, quelqu’un veille sur ces espaces.
Voilà un article sur une étude intéressante (je suis fleuriste). Par contre, le lien est mort. J’aurais aimé savoir d’où proviennent vos sources ??
Hello,
merci pour le lien, c’est mis à jour !
Pour info : les sources de l’éco-blog sont en pieds d’article.