Nos plus fidèles lecteurs savent que derrière l’éco-blog il y a une imprimerie écolo pas comme les autres : l’imprimerie Villière. Une fois n’est pas coutume, nous dérogeons à la ligne éditoriale de l’éco-blog pour vous parler un peu de notre quotidien, et des moments de vie forts que traverse notre entreprise.
Villière : de nombreuses personnes ont travaillé dans cette maison fondée en 1986 à l’initiative d’Isabelle et Didier Villière. En l’espace de 5 ans, le nombre d’employés a triplé, passant d’un staff de 7 personnes à une équipe de 21 collaborateurs. Parmi les vieux meubles, il y a Alain, un conducteur offset dont nous avons fêté le départ en retraite. Le temps d’une soirée festive, toute l’équipe (et quelques anciens) s’est retrouvée pour l’occasion afin de lui souhaiter bonne route [ndr : puisqu’il part faire un trip aux States sur la mythique Route 66].
Le mot du patron
Discours de Didier Villière à l’occasion du départ en retraite d’Alain :
« Nous vous remercions chaleureusement de votre présence, particulièrement Alexandre qui vient de l’autre bout de la Suisse ! Ludo nous demande de bien vouloir excuser son absence, il est « de mariage ».
Si nous vous avons tous réunis ce soir, c’est que nous souhaitons faire une pause pour marquer d’une manière festive et chaleureuse, un événement de taille : le départ en retraite d ‘Alain. Tant d’années au service de l’imprimerie pourraient presque figurer dignement au « Guiness des records ». Je vais faire court pour ne pas vous ennuyer, mais malgré tout un petit résumé s’impose !
C’est en 1969, l’année de ces 16 ans, qu’Alain démarre sa carrière en apprentissage aux Impressions Offset d’Annemasse. Quatre ans après, et le CAP de conducteur en poche, le voilà au service de Mr Tapi chez Terraillon.
En 1983, L’imprimerie intégrée de chez Terraillon est rachetée par Cadrat, et là pendant un an, Alain va imprimer. Malheureusement le projet ne tient pas et l’entreprise sera mise en faillite. Ensuite, petit passage chez Color Presse à Annecy. Pendant ce temps, de téméraires Italiens rachètent le matériel de chez Cadrat et rappellent le personnel pour créer l’imprimerie du Mont blanc à Annemasse : nous sommes en 1986, et un poste de chef d’atelier est proposé à Alain.
En 1988, les Italiens renoncent et ferment l’entreprise. C’est là qu’Alain prend conscience qu’il aime passionnément conduire une offset, plutôt que de travailler dans un bureau.
En 1989, il passe la frontière et exerce son métier à Genève; déménagement de l’entreprise dans le canton de Vaud en 2003.
En 2005, Alain intègre l’imprimerie VILLIERE, pour remplacer Robert, skieur maladroit, qui a dû prendre congé avant l’heure. Il conduit une presse offset une couleur. Alexandre est là, et pendant plusieurs années, ils vont travailler côte à côte. Fort de cette longue expérience, Alain accepte à ce moment-là de régresser au niveau de la machine, car l’achat d’une quatre couleurs est en prévision.
Il va patiemment passer de la mono couleur, aux deux couleurs, voir passer plusieurs conducteurs, en former quelques-uns, suivre pas à pas l’évolution de l’imprimerie, assister à la mise en place du CTP et de tous les problèmes techniques à résoudre.
En Septembre 2009 arrive enfin la récompense suprême : la RYOBI. Il va pouvoir travailler sur une presse 4 couleurs flambant neuve, bénéficier d’une formation, et participer à la mise en place plutôt mouvementée pour l’ensemble de l’équipe.
Il va patiemment passer de la mono couleur, aux deux couleurs, va voir passer plusieurs conducteurs, va en former quelques uns, va suivre pas à pas l’évolution de l’imprimerie, va assister à la mise en place du CTP et de tous les problèmes techniques à résoudre.
En Septembre 2009 arrive enfin la récompense suprême : la RYOBI. Il va pouvoir travailler sur une presse 4 couleurs flambant neuve, bénéficier d’une formation, et participer à la mise en place plutôt mouvementée pour l’ensemble de l’équipe.
En plus d’être un excellent conducteur offset pour qui le travail bien fait est une priorité, Alain est un collaborateur courtois, disponible, d’humeur toujours égale : les seules fois ou nous l’avons vu sortir de ses gonds, c’était pour améliorer la qualité de travail ou demander une meilleure organisation. Toujours prêt à rendre service (surtout pour les filles !) il gère toutes les petites réparations, trouve toujours des solutions pour réparer, entretenir, ou améliorer. Toujours présent à son poste, il a fait preuve d’une très grande conscience professionnelle et n’a jamais failli à ses devoirs.
Bien que l’imprimerie regrettera l’absence d’un tel collaborateur, c’est en toute amitié que je vous souhaite Alain, ainsi que toute l’équipe, une retraite longue, heureuse et surtout bien méritée. »
Messages de ses collègues
« Pour moi, Alain était un collègue pro, humble et droit : des qualités qui forcent le respect. Pour vous dire combien cette personne a compté pour nous et s’est révélée comme un modèle pour le staff Villière, j’invite toute l’équipe de l’imprimerie à laisser un petit témoignage sur ce grand bonhomme. »
Un collaborateur efficace, discret, à l’écoute, soucieux du travail bien fait, un modèle pour les plus jeunes, un grand Monsieur qui va laisser sa marque à l’imprimerie. Bonne retraite et nous espérons vous revoir de temps en temps…
Bonne retraite à Alain !
Les départs sont toujours un peu compliqués
Un parcours qui mérite le respect pour quelqu’un qui a su rester patient et intègre. Une retraite méritée qui commence donc par la découverte de la mythique road 66! Excellente continuation!
Nous avons travaillé six années ensemble dommage qu’il n’y en aura plus d’autres!
Salut p’tit gars! 😉