En amont de la COP21, la Conférence des Nations Unies sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre prochain, la Fondation Nicolas Hulot a pris une initiative vraiment réjouissante en créant le site My positive Impact. Ce qui nous plait là-dedans ? On peut tous donner notre avis.
Le concept est simple : recenser un maximum d’initiatives françaises qui tendent à avoir un impact positif dans la lutte contre le réchauffement climatique. Puis les présenter au public sur le site My Positive Impact, et demander aux internautes de voter pour leurs initiatives préférées. L’idée de Nicolas Hulot c’est de « faire que les bonnes idées pour le climat soient connues de tous et deviennent les standards de demain». Son discours de présentation de My Positive Impact est visible ici.
L’initiative est donc très orientée sur la communication, mais après tout c’est le nerf de la guerre de nos jours (l’argent aussi, certes, mais l’un ne va plus sans l’autre).
L’objectif du million de voix données a déjà été atteint mais n’hésitez pas à voter pour ajouter votre pierre à cet édifice, vous avez jusqu’au 5 juillet. L’autre bonne raison de rendre ces initiatives visibles de tous c’est qu’elles redonnent de l’espoir à ceux qui pensent qu’il n’y a plus rien à faire. Une goutte dans l’océan ça n’a l’air de rien, mais des millions de gouttes, qui sait…
Notre sélection (très subjective)
On a fait un petit tour sur la planète de l’impact positif et on a choisi quelques initiatives parmi les 50 proposées :
Vitirover : C’est un petit robot équipé d’un panneau solaire qui se charge d’éliminer les mauvaises herbes aux pieds des vignes. Inutile donc pour les viticulteurs de passer par la case désherbant ou, pour les plus consciencieux, de se faire mal au dos.
Rool’in : On vous a déjà parlé de cette roue de vélo qui transforme n’importe quel vélo traditionnel en vélo électrique.
La phytodépollution : La société Terra Logic propose de débarrasser de leurs toxines les sites pollués (il y en a entre 5000 et 10 000 en France) à l’aide de plantes. Il existe en effet 200 espèces d’arbres ou d’arbustes capables d’expurger les sols de leurs polluants.
Cogén’air : Un panneau photovoltaïque hybride qui produit de l’électricité et de l’air chaud. Utile pour les particuliers mais aussi pour le séchage des fourrages ou de panneaux de bois, des activités très gourmandes en énergie.
Naturadome : Des maisons arches végétalisées, passives, intégrées dans leur environnement. Le plus c’est qu’elles peuvent se décliner en habitat groupé urbain. On imagine des quartiers entiers de maisons de Schtroumpf en pleine ville…
Everlia : D’anciens containers transformés en habitats modulaires à bas coût, anti-sismiques et qui peuvent servir d’habitats d’urgence, de structure d’accueil pour seniors, de crèches, de salle de spectacles…
Hélioclim : Le « froid solaire », ou quand l’énergie solaire permet de produire du chaud et du froid et de réaliser 40% d’économies sur la consommation énergétique des bâtiments.
La plus osée ?
Micronutris : En parlant de standards de demain, en voilà un qui risque de prendre du temps mais qui a effectivement des chances d’avoir un bel impact positif : l’entomophagie. La compagnie toulousaine Micronutris élève (bio) et transforme elle-même ses insectes : ténébrions meuniers et grillons, offrant ainsi une nouvelle source de protéines. Même si des millions de personne sur la planète grignotent déjà des insectes comme des chips, l’idée peine à être acceptée par chez nous. Pourtant la production d’1 kilo d’insectes produit 10 à 100 fois moins de gazs à effet de serre qu’1 kilo de porc. Ca fait réfléchir… Alors à défaut de croquer des grillons, on peut commencer par goûter les biscuits sablés aux insectes de Micronutris.
Et ce ne sont que 8 initiatives sur 50. Maintenant à vous de trouver celles qui vous enthousiasment le plus et de voter !