L’association BLOOM
BLOOM est une association à but non lucratif fondée par Claire Nouvian, entièrement dévouée aux océans et à ceux qui en vivent, sa mission principale est d’œuvrer pour le bien commun en créant un pacte durable entre l’homme et la mer.
L’association se bat pour protéger l’océan et les espèces marines tout en maximisant les emplois durables dans la pêche et l’aquaculture. Elle œuvre tous les jours pour mettre fin aux méthodes de pêche destructrice et à l’expansion de la pression de pêche dans le monde, de protéger le milieu marin et d’en préserver sa résilience tout en cherchant à favoriser la pêche artisanale utilisant des méthodes douces pour l’environnement et fortement génératrices d’emploi.
Leurs méthodes de sensibilisations :
- Actions de sensibilisation
- Éducation et médiation scientifique
- Programme de recherche
- Sur le terrain : actions de plaidoyer citoyen, consultations publiques et des processus institutionnels
L’association BLOOM refuse de laisser nos océans se détruire, et prouve que la mobilisation peut retourner la tragédie environnementale et humaine en cours. Bloom concentre son énergie et ses actions sur trois sujets clés :
- La préservation des écosystèmes et de la biodiversitépar la mise en place de pratiques limitant les impacts sur les espèces non-ciblées et les habitats ;
- La création d’emploisgrâce au développement du secteur de la pêche artisanale ;
- La meilleure répartition des subventions publiquesfrançaises et européennes, aujourd’hui captées par le lobbyde la pêche industrielle.
Clair Nouvian reçoit le prix Goldman
Ce 23 avril 2018, Clair Nouvian reçoit le prix Goldman pour l’environnement à San Francisco pour la bataille acharnée que BLOOM a menée contre le chalutage en eau profonde et qui a conduit à son interdiction au-dessous de 800 mètres de profondeur dans l’Union européenne. Une belle récompense pour cette petite association française qui mélitte depuis 2005 pour protéger nos fonds marins.
Qu’est-ce-que le prix Goldman ?
Pour celles et ceux qui n’ont pas connaissance du prix Goldman pour l’environnement, c’est une reconnaissance majeure pour les batailles sans concessions effectuées par les lauréats pour mettre fin à la destruction de la planète, parfois au prix de leur vie. Les lauréats du Prix Goldman ont en commun d’être parvenus à des résultats concrets pour l’environnement alors que toutes les forces s’opposaient à eux : multinationales, gouvernements, institutions, science d’Etat, mafias et parfois forces armées.
Les lauréats de l’édition 2018 du prix Goldman pour l’environnement
AFRIQUE : Liz McDaid et Makoma Lekalakala, Afrique du Sud
Liz McDaid et Makoma Lekalakala ont construit une large coalition pour mettre un terme à un vaste accord nucléaire secret, d’une valeur de 76 milliards de dollars, conclu entre le gouvernement sud-africain et la Russie. Le 26 avril 2017, la Haute Cour d’Afrique du Sud a statué que le projet d’énergie nucléaire était anticonstitutionnel – une victoire juridique historique protégeant l’Afrique du Sud contre une expansion sans précédent de l’industrie nucléaire et la production de déchets radioactifs.
ASIE : Khanh Nguy Thi, Vietnam
Khanh Nguy Thi a fait appel à la recherche scientifique et a demandé à des agences étatiques vietnamiennes de plaider en faveur de projections énergétiques à long terme au Vietnam. Soulignant les coûts et les impacts environnementaux de l’énergie au charbon, elle s’est associée aux représentants de l’État pour réduire la dépendance au charbon et s’orienter vers un avenir énergétique plus vert.
ILES : Manny Calonzo, Philippines
Manny Calonzo a mené une campagne de plaidoyer qui a persuadé le gouvernement philippin d’adopter une interdiction nationale sur la production, l’utilisation et la vente de peinture au plomb. Il a ensuite dirigé le développement d’un programme de certification par une tierce partie pour s’assurer que les fabricants de peinture respectent cette norme. En 2017, 85% du marché de la peinture aux Philippines a été certifié sans plomb.
AMÉRIQUE DU NORD : LeeAnne Walters, Etats-Unis
LeeAnne Walters a créé et dirigé un mouvement de citoyens qui a testé l’eau du robinet à Flint, au Michigan, et a exposé la crise de l’eau de Flint. Les résultats ont montré qu’une habitation sur six avait des niveaux de plomb dans l’eau qui dépassaient le seuil de sécurité de l’Agence Américaine de Protection de l’Environnement (EPA). La persistance de LeeAnne Walters a obligé le gouvernement à agir et à s’assurer que les habitants de Flint aient accès à de l’eau potable.
AMÉRIQUE CENTRALE ET AMÉRIQUE DU SUD : Francia Marquez, Colombie
Leader de la communauté afro-colombienne, Francia Márquez a créé le mouvement regroupant les femmes de La Toma et a mis fin à l’exploitation illégale de l’or sur leurs terres ancestrales. Elle a exercé une pression constante sur le gouvernement colombien et a dirigé une marche de 80 jours de 80 femmes dans la capitale nationale, qui a permis le retrait de tous les mineurs et équipements illégaux de sa communauté.
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