Tour d’Horizon : étapes 12, 13 et 14

La seconde semaine du périple écolo des 3 compagnons du projet Tour d’Horizon touche à sa fin : N’hésitez-pas à les soutenir !

Étape 12 : Quiberon / Surzur

I am on the highway to Surzur : les 3 amis vont tellement vite qu’ils dépassent les voitures.

• Après une journée vraiment difficile, nous repartons en direction de Surzur.
• A peine parti que les ennuis recommencent : Adrien arrache une poubelle du Super U qui tombe sous le poids du vélo.
• Nos excuses faites au Super U, nous longeons les plages de Carnac d’où nous pouvons admirer une dizaine d’îles dont Quiberon.
• Le soleil brille, l’océan est couleur turquoise, c’est magnifique.
• Nous faisons notre pause déjeuner à Locmariaquer où nous attendons le prochain départ du bateau pour traverser le Golf du Morbihan.
• L’après midi, la traversée est très agréable puisque nous sommes les seuls à bord et que le matelot n’hésite pas à faire déplacer un bateau de croisière pour que l’on puisse accoster et décharger notre matériel sur le quai plus facilement.
• Nous décidons ensuite de terminer notre sieste avant de repartir sous un chaleur accablante en direction de Vannes.
• Pour cela, nous sommes obligés d’emprunter une 4 voies surchargée à tel point qu’un bouchon se forme lors d’un passage à une voie sur la chaussée. C’est alors que, situation assez cocasse et peu habituelle, nous nous retrouvons sur une voie rapide en train de dépasser les voitures arrêtées, la musique à fond bien sûr !
• Finalement, nous terminons notre étape épuisé à Surzur autour d’une bière bretonne et une fois n’est pas coutume, nous dormons au bord d’une départementale plus ou moins dissimulés par des buissons.
• La nuit est courte du fait du trafic assez dense et surtout de la voute céleste très étoilée cette nuit là et qui sert de support à une discussion passionnée et passionnante sur l’astro et la science en général.Scores au tarot : non communiqués.

Étape 13 : Surzur / St-Nazaire

La carriole nous rend folles fous : cette satanée carriole va faire des misères à l’équipe.

• Nous nous réveillons pour la première fois sans rosée…sur nos affaires. Les jambes un peu lourdes, nous repartons sans musique pour une nouvelle étape.
• Objectif : rallier St-Nazaire où nous attendent la présidente de région et quelques autres membres des Kiwanis.
• La matinée est maussade tant du point de vue du temps qu’au niveau de la forme physique.
• Nous sortons même nos k-way pour se protéger d’une averse qui durera finalement 15 secondes…
• La carriole nous fait de plus en plus de misères ou plutôt nous faisons subir de plus en plus de pression à la carriole qui, après avoir été refixée plus en hauteur sur le vélo, touche à présent la roue arrière de ce dernier.
• Cela élime le matériel présent dans la remorque et nous empêche d’avancer correctement.
• Ca y est, nous sommes dans le dur mais on s’y attendait, on savait que ça allait arriver et c’est aussi pour cela qu’on s’est engagés dans cette aventure. Alors on s’accroche telle une carriole de 80 kg à son vélo.
• A midi, nous mangeons notre première galette bretonne sur la terrasse d’un bar surplombant le barrage d’Arzal, où coule la plus grande rivière de France, La Vilaine. Notre vue n’est, quant à elle, pas vilaine du tout et après une sieste ou une deuxième nuit (comme vous voulez…) de 3h, nous repartons pour longer le Parc de Brière, un immense marais situé au dessus du port de St-Nazaire.
• Le soir, nous arrivons à 20h20 devant la mairie de la ville (rdv fixé à 20h30 : pas mal niveau timing n’est-ce pas ?).
• Les membres des kiwanis sont déjà là, prêts à nous accueillir comme des rois.
• Pour le diner, ils nous invitent même dans un resto tendance avant de se retirer pour la nuit dans l’appart de l’un des kiwanis avec l’une des plus belles vues de la ville.-scores au tarot : non communiqués

Étape 14 : St-Nazaire / Nantes

T’as mal où : Hans souffre, mais ça ne l’empêche pas d’avancer !

• Après un gros déjeuner, nous quittons St-Nazaire pour tenter d’atteindre Nantes en fin de journée.
• Toujours sans musique mais avec détermination, nous parcourons plus de 30 km le matin en longeant la Loire par sa rive nord, établissant ainsi notre record de distance en une matinée.
• Nous arrivons finalement sur le coup de midi dans un bourg charmant dénommé Bouée.
• C’est bien d’une bouée de sauvetage dont nous aurions besoin pour se rendre à Nantes par la Loire car nous avons très chaud.
• A 17h, le thermomètre annonce pas loin de 30°C.
• Nous avons donc beaucoup de mal à nous lancer pour ces ultimes km de la journée.
• De surcroit, Hans a une douleur au genou qui se réveille au bout du km 45.
• Nous parvenons malgré tout à nous rendre à Nantes, une ville historiquement bretonne (le château d’Anne de Bretagne est situé à Nantes) mais appartenant administrativement au Pays de la Loire.
• Cette question qui fait pas mal jaser ici n’empêche pas cette agglomération d’être très dynamique et d’avoir une ambiance chaleureuse.
• Ce sont des connaissances de Max qui nous hébergent pour la nuit et pour la matinée du lendemain.
• A 14h et après quelques réparations sur la carriole (des soudures, toujours des soudures ; on hésite à s’acheter un fer à souder), nous prenons le train pour aller jusqu’à Royan.
• De là bas, nous prendrons le bac pour traverser la Garonne et rallier Soulac sur mer où nous passerons la nuit avant de repartir le lendemain pour notre dernière semaine de course, en direction de St-Jean de Luz.
• A suivre…