Donner son sang, c’est un peu comme prendre l’avion !

Il y a quelques semaines, l’EFS (Établissement Français du Sang, à ne pas confondre avec l’ESF qui est l’École de Ski Française) m’a envoyé un courrier, le même type de courrier que je reçois depuis 3 ans maintenant (depuis le jour ou j’ai sauté le pas) pour m’alerter qu’une collecte de sang est organisée proche de chez moi.

Il faut dire que je suis un peu novice en matière de don du sang, je ne connais personne dans ma famille qui y participe, et pour mon premier don, j’avais tourné de l’œil : 90 kilos de barbaque, mais une vraie petite nature !

Malgré tout, je m’étais juré d’y retourner… même si j’ai mis du temps : 3 ans tout de même !

Comment se déroule une collecte de sang ?

Le thème n’a rien à voir avec l’écologie, mais j’avais envie de vous sensibiliser à cette pratique pleine de bon sens.

Mon premier don du sang s’est déroulé dans une salle communale, mais cette fois-ci, j’ai pu tester l’équipement d’un camion EFS… et à vrai dire, c’est un peu comme quand on prend l’avion !

  • L’enregistrement : un infirmier vous accueille et vous fait remplir un questionnaire.
  • Le passage en douane : pas de fouille au corps (rassurez-vous), mais un médecin qui vous pose quelques questions sur votre état de santé et sur les traitements éventuels que vous pouvez suivre. Il vous pique ensuite le bout du doigt pour prélever un échantillon de sang et savoir si vous avez assez de globules… une formalité.
  • La découverte de l’avion : vous entrez ensuite dans une salle aménagée où sont alignés des sièges inclinables. Pas d’hôtesses ni de steward, mais des infirmières aux petits oignions.
  • Le décollage : comme j’avais précisé au médecin que je m’étais senti mal la première fois, on m’a donné un petit carré à croquer pour me permettre de tenir le coup. En m’asseyant dans le siège inclinable, j’ai eu cette réaction bizarre de vouloir mettre ma ceinture… j’avais vraiment l’impression de prendre l’avion. Une gentille infirmière souriante m’a délicatement introduit une seringue après avoir désinfecté la zone où elle piquait. Le vol a duré 10 minutes, le temps de remplir une poche de sang.
  • L’atterrissage : ça se passe en douceur. Après m’avoir retiré la seringue, l’infirmière m’a invité à prendre quelques instants avant d’enfiler mon pull-over et de descendre de l’appareil.
  • La collation : après la piquouse, place à la collation… et là par contre, ça n’a rien à voir avec ce qu’on peut nous servir en vol : c’est meilleur !
    Dans la salle prêtée par la Croix-Rouge, des tables avec fromage local, charcuterie, bon pain, jus de fruit sirupeux, tartelettes et … pinard (à consommer avec modération, mangerbouger.fr, fumer nuit à la santé, conduisez prudemment, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour, faites du sport au moins 30 minutes par jour et essuyez vos pieds avant d’entrer) ! Le tout dans une ambiance bon-enfant, le temps de quelques banalités échangées avec les gens du quartier et avant de rejoindre mes pénates, une bénévole m’a même offert une invitation à un salon : ce qui ne gâche rien.

Mon avis sur ce don du sang

La première fois je me suis senti mal. La seconde, je me suis senti bien… mais pas que physiquement, je veux dire même heureux d’avoir pu faire ce geste et savoir qu’une heure de mon temps pouvait en faire gagner beaucoup d’autres à quelqu’un. Vivement la prochaine fois !

Si cela vous intéresse vous pouvez retrouver toutes les collectes organisées proches de chez vous, organiser une collecte dans votre entreprise ou participer au programme de sensibilisation en imprimant les affiches et en distribuant les prospectus proposés par l’EFS.

www.dondusang.net

About the author
Community Manager de l'imprimerie Villière (imprimerie écologique).

One Comment

  1. le malaise est du à une chute de tension : et oui, on on pique un demi litre de sang, il y a moins de pression dans vos artères.
    donc deux règles pour éviter ça à 90% : boire avant le don (une cannette de jus de fruit par exemple), si vous êtes flippés, boire pendant le don, se relever doucement du fauteuil, et boire après le don. En gros, entre le moment où vous franchissez les portes d’un centre de don et vous en sortez, il faut boire un demi litre de liquide.

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