Il vous est sans doute déjà arrivé de recevoir un e-mail avec une mention en pieds de page vous invitant à ne pas l’imprimer [ndr : cette phrase ne te concerne pas si tu t’appelles Natascha Kampusch]. Votre côté vert vous a peut-être même convaincu d’ajouter une formule écologique à vos e-mails.
Et l’impact de l’e-mail en lui même ?
Le résultat d’une étude menée par le cabinet Bio Intelligence services à la demande de l’ADEME vient d’être dévoilé sur le site du journal Le Parisien : envoyer un e-mail produirait 19 grammes de CO2.
La facture papier également passée au crible
L’étude aborde également le thème de la facture électronique. Comme l’explique Alain Anglade (ingénieur en charge de la division Usage des équipements électroniques pour l’ADEME) : « Il est le plus souvent déconseillé d’imprimer, sauf nécessité. Par contre, la mode qui consiste à inciter les abonnés à certains services de ne plus recevoir de facture papier n’a rien d’écologique. Le bilan carbone d’une impression chez un particulier est bien supérieur à celui des grosses machines utilisées par les entreprises spécialisées dans l’édition de factures. »
ne plus imprimer, uniquement sur mon autorisation lorsque je reçois un mail de votre part, merci pour votre action; donc zéro impression qu’après validation de ma part, merci.
Si envoyer un mail équivaut à 19 grammes de Co2, il aurait été intéressant d’obtenir des informations comparatives, pour savoir si il serait plus intéressant d’un point de vue écologique d’utiliser, par exemple, son téléphone plutôt que le mail.