« Nous sommes en 2013 après Jésus-Christ; et dans un contexte économique tendu, toutes les entreprises de Gaule cessent petit à petit de penser à l’environnement… Toutes ? Non ! Car une imprimerie peuplée d’irréductibles défenseurs de l’environnement résiste encore et toujours. »
Pourquoi l’écologie ne serait-elle pas rentable ?
Depuis l’automne 2008 (et le début de la crise), je le constate un peu plus chaque jour quand je regarde le JT ou que j’ouvre un journal : la crise fait du tort à l’écologie, les médias relaient la thématique verte au second plan et placent l’économie au centre de toutes les attentions.
Pourtant, les projets favorables à l’environnement peuvent également l’être d’un point de vu économique pour les entreprises : un paradoxe que l’imprimerie Villière et l’ADEME ont réussit à démontrer dans le cadre de l’opération €ntreprises témoins – Réduction et recyclage des déchets. Deux actions environnementales menées par l’imprimerie ont permis de mettre en avant la réduction des coûts relatifs à la gestion de ses déchets : une économie substantielle pour l’entreprise.
Installation d’une développeuse sans chimie – Gain : 12K€/an
Particulièrement attentif aux évolutions dans le domaine des technologies vertes, Villière a investit en 2009 dans un CTP thermique sans chimie. Ce type de machine qui sert à fabriquer des plaques Offset employait auparavant des produits chimiques (fixateur et révélateur) lors du développement des images. Le nouveau procédé utilise désormais de la gomme arabique, une gomme d’origine naturelle (à base de sève d’arbres de la famille des Acacias). Cette alternative verte permet à Villière de réduire considérablement son impact environnemental, tout en réalisant une économie annuelle :
- 2000 litres de produits chimiques (fixateur et révélateur).
- 6200 litres d’eau.
- 104 heures de maintenance.
Résultat : l’installation d’une développeuse sans chimie permet une économie de 12K€/an. Voir la fiche ADEME
Amélioration du tri / revalorisation des déchets – Gain : 6K€/an
Avec le soutien de l’ADEME, Villière a mené une étude approfondie sur son processus de recyclage des déchets papiers, et sur sa capacité à mieux revaloriser cette ressource. En concertation avec son prestataire de déchets, Villière a dégagé puis concrétisé plusieurs pistes d’améliorations :
- Classification et tri des déchets papiers selon plusieurs catégories, à des coûts de rachat plus attractifs.
- Installation d’un système d’aspiration automatique de rognes en sortie de machine.
Résultat : le nouveau processus de tri permet une économie de 6K€/an. Voir la fiche ADEME
Ces 2 exemples tirés de notre expérience montrent bien que l’écologie et l’économie peuvent être associés avantageusement.