Comme plusieurs millions de personnes, j’ai participé samedi soir au Earth Hour 2009. C’était notre première fois avec ma copine (enfin, concernant l’événement), et nous avons trouvé cette expérience plutôt sympa.
Pour nous préparer à être ainsi plongés une heure durant dans le noir, nous avions réuni quelques bougies, une lampe dynamo, des magazines pour passer le temps et une lampe frontale… de quoi ne pas trop s’ennuyer.
Parés pour cette nouvelle expérience, nous attendions l’heure H face à notre baie vitrée pour voir si nos voisins des immeubles en face feraient la même chose.
20h30, extinction des feux et bonne surprise, quelques appartements de l’autre côté de la rue sont également plongés dans le noir. Il ne nous reste plus qu’à nous installer confortablement et à vivre cet instant.
Au début on essaie de se concentrer sur les lignes de son magazine, puis très vite cette ambiance étrangère qu’on n’a pas l’habitude de vivre nous interpelle. C’est à ce moment qu’on réfléchit sur le pourquoi d’une telle action, et sur les conséquences du réchauffement climatique.
Est-ce qu’on veut voir grandir nos enfants au milieu de nos déchets, ou est-ce qu’on veut leur laisser la chance de connaître la beauté de la nature et de tout ce qu’elle peut enseigner?
Le temps passe et il est déjà 21h30, on a lu, parlé, et on a pris le temps de réfléchir… le court de la vie reprend, on rallume les lumières et le poste de télé.
Au final, je ressorts de cette expérience anodine avec des convictions renforcées. C’est sûr, l’an prochain on remet le couvert!
C’est effectivement un geste plutôt symbolique, mais c’est aussi comme ça que les comportements changent réellement.