C’est un fait, la cigarette tue. Vous me direz : cette info ne date pas d’hier et on connait les méfaits du tabac sur la santé.
Le tabagisme est un choix, le tabagisme passif un problème de santé public. En France, la loi Évin interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, dans les transports en commun, et depuis peu, les cafés et boites de nuit respirent aussi.
En ouvrant le journal ce matin je suis tombé sur un article très intéressant « une vie loin des ondes », dans lequel j’ai découvert l’EHS (electro-hyper sensible) ou hypersensibilité électromagnétique.
Mon esprit a alors fait une « association d’idée » (expression hyper tendance chez mon geek préféré) entre ondes et tabac.
Ce parallèle peut s’expliquer par le fait d’avoir à subir une situation causée par des tiers… d’où l’introduction de ce billet. Tiens, je viens de faire une autre association en pensant à un ancien voisin et sa chaine hi-fi.
Le problème
L’EHS est une pathologie reconnue comme handicap par l’OMS mais n’a aucune reconnaissance officielle en France.
Cette maladie pathologie est serait causée par les champs électromagnétiques : lignes hautes-tensions, zones Wifi, antennes relais, micros-onde, téléphones portables, Bluetooth…
Elle entrainerait des symptômes divers et plus ou moins inquiétants dans la « vie » des personnes électro-sensibles.
Les symptômes
Selon un scientifique d’ARTAC, 1 à 10 % de la population européenne serait atteinte par le syndrome EHS (un problème de société donc !!?).
Le quotidien des victimes : violents maux de têtes, picotements dans le visage, fatigue, insomnie, dépression, risques de sclérose en plaques et de maladie d’Alzheimer (chez les sujets jeunes).
Voir le rapport (preuve scientifique définitives des dangers pour la santé de la téléphonie mobile) publié par le Bioinitiative Working Group, validé et soutenu par l’Agence Européenne de l’Environnement.
Les solutions
La solution qui me parait de bon sens serait une loi préservant les lieux de vie et de travail de la puissance des appareils et installations utilisants des ondes trop importantes pour la santé de l’hommes et obligeant les constructeurs à trouver des alternatives.
Est-ce envisageable ? Je pense que j’aurais la réponse si j’étais atteint d’un tel mal.
Le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques peut être détecté via un diagnostique : encéphaloscan, tests biologiques, marqueurs sanguins, contactez l’ARTAC.
Les solutions sont malheureusement temporaires à l’heure actuelle.
– S’isoler des sources émettrices dans des « zones blanches » pendant plusieurs jours ou semaines… ce qui revient à se couper de la « civilisation ».
– Se rincer à grande eau pour « se décharger ».
– Se faire prescrire un traitement à base d’antioxydants, de magnésium et de vitamines.
Les aides
Alors, l’EHS (electro-hyper sensible), hypersensibilité électromagnétique, est-elle la maladie du 21ème siècle?
La sécurité sociale ne reconnait pas pour l’heure le syndrome d’EHS comme maladie sociétale et n’indemnise donc pas les victimes.
L’organisation non gouvernementale Next-Up, composée de médecins et de scientifiques aide les malades.
Son premier « refuge » vient de voir le jour dans la Drôme et reçoit des demandes de toute l’Europe. Reste à ces personnes d’effectuer le voyage, calfeutrées dans des voitures isolée par de l’aluminium.
Informations complémentaires :
Source : Le Dauphiné Libéré, édition Léman-Genevois, Mercredi 29 Juillet 2009.
Next-Up: organisation non-gouvernementale créée en 2005 par le Dr Roger Santini pour aider les personnes atteintes d’EHS.
Robin des toits : association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fils.
ARTAC : association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse
Quelques définitions…
EHS : electro-hyper sensible
SICEM : syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques
Yves Calvi présente vraiment la meilleur émission du PAF !!!